dimanche 23 décembre 2007

J'en ai rêvé... ASUS l'a fait... le PC vraiment léger!

Il s'appelle l'Eee PC . Trois E comme "Easy to learn, work and play, Expert en internet, Expert en mobilité". Il était annoncé en France pour Noël il n'y arrivera qu'en janvier. Les fanas d'informatique en sont tous babas! C'est pour 299€ un ordi complet pour tout ce qui est télécoms et léger (moins d'un kg!). Mais... avec seulement une mémoire secondaire de 4Go, l'équivalent de 4 "clés USB" de 1Go, ou de 4000 photos numériques de 1Mo si cela vous parle plus. Evidemment comme sa connectique le prévoit vous pouvez l'adosser à une vraie mémoire de masse soit directement soit par votre réseau local ou internet (services de stockage).

Il est le premier représentant d'une nouvelle génération de PC qui laisse, à d'autres stations de votre réseau, non seulement le service de stockage de masse (grande mémoire organisée) mais aussi les services d'interface graphique (grands écrans multi-fenêtres avec interactivité complexe). Il vous propose un service d'exploitation discret mais performant, un Linux (logiciel libre!), discret parce qu'il s'efface derrière les logiciels de base qu'il sert (navigateur internet, gérant de messagerie, classique ou instantanée, éditeur de texte, etc...) comme derrière les logiciels que vous voudrez y ajouter. Les "assistants personnels" et autres Palm en étaient les avant-coureurs, mais trop petits toutefois.

Finis les PC "4x4 tous terrains" qui oublient de vous apprendre à conduire avec prudence et en sécurité sur les routes de l'internet en vous faisant croire que chacun peut toujours faire "ce qui lui plaît, quand et où cela lui plaît" parce que le PC l'assistera en tout... pauvre nul!

Voilà le nouveau "véhicule léger" qui, quand vous saurez le conduire simplement, vous apprendra les vrais bases de la nouvelle écologie du net, le web 2.0, mieux nommé web social.

P.S. je ne me prononce que sur ses "spécifications techniques" en espérant que les produits bientôt distribués les respecteront complètement et précisément.


jeudi 19 juillet 2007

Vivez légers et libres !

Au paradis terrestre Adam et Eve étaient, paraît-il, fort peu vêtus. Le serpent qui leur fit perdre innocence et bonheur leur avait suggéré que les fruits défendus leur apporteraient la Connaissance et les feraient aussitôt égaux à Dieu. Après leur chute ils se virent seulement pauvres et tous nus.
N'y a-t-il pas quelque risque semblable à céder au "toujours plus" de l'offre commerciale de matériels et logiciels pour les ordinateurs personnels?
Un PC "lourd" de trop de logiciels "dernier cri" est le plus souvent un cadeau empoisonné pour l'utilisateur non informaticien: perte des repères simples, automatismes nouveaux non contrôlés, possibilités d'erreurs graves multipliées, etc...
La sagesse - qui ne vient hélas à la plupart qu'après les expériences catastrophiques! - devrait ériger en vertu la recherche incessante d'un PC "léger", et en règle de prudence le "non merci" systématique à toute nouvelle offre ne répondant pas à un besoin simple et bien identifié ou introduisant trop d'effets collatéraux.

Qu'est qu'un PC "léger" ?
  1. un PC dont le "système" est léger (peu de Gigaoctets sur le disque dur), ne remplit que les services de gestion et d'administration du PC lui-même (aucun service de production de document texte, image, son, vidéo propres à l'un des utilisateurs du PC), et est connu pour sa fiabilité et sa dépannabilité (en général ce n'est jamais le cas de la dernière version offerte par les éditeurs!). L'antivirus et les divers outils de diagnostic, nettoyage ou dépannage devraient en faire partie.
  2. un PC qui ne contient ensuite que les outils (les "programmes") correspondant aux besoins explicites des utilisateurs: suite bureautique (éditeur de textes, documents, diapositives, tableur, peut être base de données...), client de messagerie, navigateur web, peut être transfert de fichiers, capteur d'images d'écran, créateur de fichiers PDF, etc... N.B. mieux vaut remplir sa boite à outil au fur et à mesure des besoins que de la charger d'outils dont on ne comprend pas l'usage!!!
  3. un PC où il est toujours possible de "sauvegarder" sa propre "production" (annuaires, courriels, marques-pages, documents, etc..) donc d'en bien identifier les emplacements de rangement pour rapidement en faire le transfert vers d'autres supports (clé USB, CDROM gravé, dossiers ailleurs sur le réseau)
Mnémonique imagé: considérer son PC comme un avion de chasse dont le pilote - vous! - doit pouvoir s'éjecter quasi instantanément avec son sac - sa production documentaire - et sa "boite noire" - ses traces et paramètres personnels.

Un façon simple pour commencer:
  1. installer (et savoir réinstaller) sur un Pentium II un sytème (CDROM+clé/licence) Windows XP ou, même, Windows 98.
  2. installer un Mozilla Firefox 1.5 ou 2.0 à partir d'un fichier disponible sur clé USB ou CDROM
  3. utiliser ce navigateur pour visiter le site Bureau Libre de Free-EOS et y "faire son marché" en NE téléchargeant QUE les logiciels nécessaires pour commencer (il sera toujours possible d'y revenir!)
  4. apprendre à identifier et gérer intelligemment les emplacements - dossiers - pour tout ce que l'on crée sur son PC
Conclusion: si l'on est tristement propriétaire d'un PC trop lourd à cause d'un système et de programmes non maîtrisés, mieux vaut faire aussi bien que possible la sauvegarde de sa production puis confier son PC à un informaticien qui pourra le faire maigrir en commençant par... tout effacer!!!

N.B. par PC "léger" nous ne voulons pas dire, comme on l'entend par ailleurs, PC sans disque. Dans ce cas là on perd son indépendance : connexion à un serveur et stockage distant de sa production.

mercredi 20 juin 2007

Fable sur la naissance d'un nouveau monde

  1. Quand au commencement apparu l'ordinateur, que dans les chaumières on appela le "PC", l'homme émerveillé cru que cela était bon. Il se mit à sa nouvelle machine à écrire et lui confia ses notes, ses feuilles de calcul, ses rapports et même son courrier qu'il imprimait et confiait ensuite au service postal.
  2. Quand ensuite apparu le modulateur-demodulateur - "modem" - et la connexion aux réseaux, l'homme inventa le courrier électronique - "courriel" ou "email" - qui lui permit d'économiser papier, encre et timbre-poste. Il vit que cela était bon, car rapide comme la lumière et économique comme ce qui est déjà payé par ailleurs.
  3. Le troisième jour apparu "la Toile", nouveau monde de documents tous affichables à l'écran, mystérieusement reliés les uns aux autres par des liens "hypertextuels". Il découvrit qu'il pouvait "naviguer" de document en document, en faisant fi des distances physiques entre les "sites" où ils étaient déposés tout autour de la planète, n'ayant même pas à connaître le détail des connexions de ce réseau qui commençait à dominer tous les autres, l'Internet. Il se mit alors à rêver que, puisque tout auteur, souhaitant être lu par le plus grand nombre de lecteurs possibles, pouvait déposer ses oeuvres écrites électroniquement sur "son" site, Gütemberg pouvait être définitivement remercié et les grands éditeurs, de livre ou de presse, contournés.
  4. Le quatrième jour il reçu le cadeau de grands catalogues, dictionnaires et encyclopédies et, surtout, de nouveaux services ("moteurs") de recherche documentaire lui permettant de diminuer drastiquement son temps de "navigation" jusqu'au moment de la découverte du (ou des quelques) document(s) répondant à tous ses voeux dès qu'il sû les formuler. Ne sachant qui remercier (Google , Kartoo , Exalead ou un autre) pour un tel cadeau, il commenca à croire - un peu - à la générosité de ses semblables et à la gratuité de leurs oeuvres.
  5. Le cinquième jour on lui annonça que les petits modems étaient devenus de grands modem-"routeurs" ouvrant sur des réseaux à "haut débit" et qu'il pourrait désormais, surtout s'il était riche et urbain, diffuser courriels et documents sans plus se soucier de leurs volumes. Tout réjoui, il se mis à échanger - même avec des inconnus! - des photos, des enregistrements sonores et même des films - pas toujours acquis honnêtement! Son enthousiasme dès lors n'eut plus d'autre limite que la taille de son écran, la puissance de ses haut-parleurs et les trop courtes 24 heures de sa vie quotidienne.
  6. Le sixième jour il découvrit qu'il pouvait se projeter dans le monde du "Net" (ainsi l'appelait-il à présent) tel Jupiter descendant de l'Olympe au milieu des humains en pouvant prendre autant d'apparences différentes ("avatars") qu'il convenait à ses aventures nombreuses. Les pseudonymes, identifiants pour email, journaux, albums-photos et toutes les autres "ressources" du "Web" lui étaient offertes presque sans autre limite que celle des dépôts de noms (hiérarchisés par "espaces de noms") et celle de la génération des adresses sur l'Internet. Il fut pris de vertige et, selon qu'il était modeste ou présomptueux, il usa de ce nouveau privilège des dieux avec ou sans modération et raison gardée.
  7. Le septième jour il comprit tout à coup qu'avoir un ordinateur personnel ne lui était plus vraiment nécessaire parce qu'il pouvait exister "virtuellement" sur le "Net" sans devoir y accéder depuis un appareil ou une ligne fixe, qu'il était désormais comme plongé dans une sorte de sphère planétaire de machines communicantes et qu'il lui suffisait de se souvenir des "identités numériques" qu'il se serait créées pour entrer dans ce nouveau monde depuis n'importe quel point d'accès fixe ou mobile, avec ou sans fil, qui pourrait s'ouvrir à lui. Ennivré mais fatigué de toutes ces découvertes, très excité mais un peu inquiet - n'y aurait-il pas un tribut à payer à quelque diable caché? - il décida de se reposer.
Il y eut un autre soir et un autre matin...