mercredi 27 février 2008

L1 - La révolution du Web: des contenus mémorisés...

... dans le monde entier et accessibles de partout!

C'est cela l' "invention" du web - et de l' HyperText Transfert Protocol, le fameux http:// - de la fin des années 90.
Auparavant le réseau internet - avec ses adresses IP pour tout protocole de communication - servait essentiellement aux transferts de fichiers (ftp://) et à la messagerie (smtp://) qui ne gardaient pas plus la mémoire des contenus communiqués que ne le font "la poste" et "les télécoms".
La nouveauté c'était la mise à disposition, dans des serveurs http, de contenus - des textes - consultables à tout moment et de partout, avec des "navigateurs", et, en plus, se référant les aux autres - par des liens "hypertextes" - comme le font les bibliographies à la fin des textes classiques, mais désormais à partir de n'importe où dans l'hypertexte, comme je le fais dans ce petit article parsemé de mots ou phrases "cliquables"!

Aujourd'hui c'est "tout naturellement" - avec la seule aide de votre navigateur (Mozilla Firefox ou Microsoft InternetExplorer ou un autre) et des logiciels de connexion à internet présents sur votre PC - que vous n'avez pour me lire que fait "get http://initiationweb2.blogspot.com/". Vous n'avez eu à connaître que trois mots: .com qui désigne un sous-domaine de noms dans l'internet (comme il existe aussi .org ou .fr ou .net et bien d'autres), blogspot qui est le nom d'un serveur dans ce sous domaine (vous n'avez même pas à savoir qui et où il est matériellement dans le monde!) et enfin initiationweb2 qui désigne uniquement mon blog dans ce serveur (mon "hébergeur").

Le deuxième "miracle" ce sont les moteurs de recherche. On a pu concevoir des annuaires de site construits par des humains comme l'ODP, mais les robots se sont très tôt avérés plus rapides pour indexer les millions de sites et les milliards de pages du web.
Aujourd'hui les moteurs de recherche intègrent intelligence artificielle et intelligence humaine et sont toujours les grands favoris - Google est certes en tête, mais essayez donc Exalead ou Kartoo - mais les services de type SVP n'ont pas abandonné la partie - essayez au moins une fois Yahoo! Q/R. Alors "à quels saints se vouer" ? Ne répondez surtout pas "à Dieu!" car Il n'existe pas sur internet, même si certains luttent férocement pour occuper cette place dans votre esprit!

En fait, comme tous vos semblables, vous allez collectionner des pages ou des sites favoris et les marquer pour en garder la mémoire dans votre navigateur. Selon votre activité sur le web vous en aurez ainsi peut être moins de vingt ou des centaines.
Dans ce dernier cas vous aurez grand soin de ne pas les perdre, même en changeant de PC. Comment faire? Soit vous allez dans le menu marque-pages (ou favoris) de votre navigateur - celui qui vous permet de les réorganiser - et vous allez jusqu'au sous-menu exporter qui vous offre différents formats de fichier à conserver. CSV et LDIF sont les seuls standards. Soit vous confiez vos marques-pages à un serveur. Foxmarks est, je crois, le plus populaire.

La suite ne concerne que les "fanas internet" : vous pouvez vouloir non seulement conserver mais aussi faire connaître à d'autres internautes vos pages marquées, cela s'appelle le "social bookmarking". L'enjeu est d'importance: la notoriété des sites, ou pages du web, acquise par cette activité inspire plus de confiance aux humains que celle - le "ranking" - calculée par les robots. Ainsi sont nés des services ouverts à tous comme del.icio.us ou blogmarks.
Enfin si vous êtes, ou vous vous sentez, un "pro" (un "webographiste" c'est à dire un bibliographe du web) vous ne partagerez pas seulement vos références mais vos annotations dans de véritables fiches de lecture que vous rangerez peut être dans un blog. Un outil remarquable pour le faire facilement est ScribeFire.
N.B. les quatre derniers outils cités ci-dessus sont des extensions optionnelles du navigateur Firefox.

vendredi 15 février 2008

Il faut savoir dire "Non! merci"... surtout à Microsoft

Hier j'ai reçu d'un ami, en dépôt pour diagnostic/réparation, un SonyVaio\Vista et un AsusEeePC\Linux. Le second ne m'a donné que du bonheur (avec un grand écran extérieur il est vrai), le premier que du désespoir. J'ai dû entreprendre sa reconfiguration complète et laborieuse, tout en écoutant la radio qui - coïncidence! - était branchée sur FranceInter/ServicePublic dont le sujet du jour était "Peut-on se passer de Microsoft?". Vista basta! (66% d'utilisateurs mécontents). Réécoutez cette émission d'urgence! Ma réponse est définitive: il FAUT apprendre le plus vite possible et le plus possible à s'en passer! Et je remercie Asus de sa tentative pour offrir un PC vraiment léger (triplement "easy").

S'il ne vous fallait qu'UNE bonne raison de refuser Vista, sachez que son système de gestion de la sécurité hypersophistiqué fera que très vite, après quelques malentendus et maladresses, vous ne serez plus le maître chez vous! un PC doit rester un PC et non un serveur multi-utilisateurs avec contrôles sophistiqués du partage. Quelques règles simples devraient suffire! Et la cohabitation des logiciels Microsoft et non Microsoft devrait être moins conflictuelle!

Allez! qu'on nous rende nos "vieilles 2CV" c'est à dire des PC vraiment simples à mettre sur n'importe quelle route et à démonter/remonter! Sans doute cela n'existera-t-il bientôt plus que grâce à Linux et aux équipementiers encore bons "assembleurs".