jeudi 28 mai 2015

Partage de documents numériques - Proposition d'étude

Par documents on veut parler de textes, d'images, d'articles composés des deux, mais aussi d'enregistrements sonores et de vidéos.

Un document est rarement isolé mais le plus souvent relié à d'autres (joints ou référencés).

La durée de vie du document peut varier de l'éphémère au permanent.

Le lieu de présence du document sur l'internet - "site" - peut varier dans le temps, des copies multiples, voire différentes versions, coexister.

Tout document a un ou plusieurs auteurs, lecteurs, commentateurs, utilisateurs, qui ont des droits/pouvoirs différents sur le document.

Le partage est bien défini lorsque l'on peut tracer qui, où et quand crée et relie le document, le transmet ou le copie, le modifie ou le détruit.

Les utilisateurs concernés sont notifiés des étapes de la vie du document en temps réel ou différé.

Le partage est sécurisé par des systèmes plus ou moins "lourds" selon la valeur d'usage du document.

On se propose d'étudier successivement
  1. le courriel (avec utilisation éventuelle de liste de diffusion) avec PJ ou avec référence vers un dépôt (comme Ci-joint ou DropBox)
  2. les outils de travail collaboratif (comme Google Drive)
  3. la publication avec abonnement des lecteurs (blogs ou sites d'affichage avec contrôle des droits et notifications, comme Google Blogger et Picasa ou Yahoo Flickr)
  4. les plateformes de "réseaux sociaux" (comme FaceBook, Google+ ou Yahoo
On notera bien comment, dans chaque cas, l'interconnaissance entre utilisateurs s'établit.

jeudi 9 février 2012

(Re)marquez cette page sur le web

Cela n'a plus besoin d'être démontré: le web est LE grand réservoir mondial de documents et de connaissances! - même si tout n'y est pas accessible directement (par une requête de recherche) et publiquement (sans autorisation légale ou commerciale)...

Mais comment "y poser ses marques"? Réponses:
  • marques-pages (bookmarks) alias favoris internet
  • social bookmarking
et comment y remarquer ce qui apparait dans un domaine d'intérêt particulier? Réponses:
  • notifications ou alertes
  • fils d'abonnement - RSS et Atom 
La figure ci-dessous a servi à illustrer un exposé que nous ne pouvons que résumer ensuite
    La navigation consiste à visualiser à travers son navigateur (Firefox, Chrome, InternetExplorer ...) une page du web identifiée par son URL - "Universal Resource Locator". Et à passer de page en page par les liens "hypertexte" qui y apparaissent.

    Pour ne pas rechercher une page intéressante, on la marque dans ses marques-pages (ou "favoris" internet). Ce marquage peut être "social" ("social bookmarking") c'est à dire partagé avec d'autres par des pages d'index inscrites sur le web. On peut aussi en faire la notification par courrier électronique ("email").

    Une recherche de nouvelle page dans le web est le plus souvent une requête que l'on adresse à un "moteur de recherche" (Google, Yahoo, Bing...) qui travaille sur l'indexation du web. Une requête stockée sur un moteur de recherche peut servir d'alerte pour les pages nouvelles apparaissant sur le web.

    Les rédacteurs de sites web peuvent mettre leurs articles en forme de fils d'abonnement (formats XML RSS ou Atom) pour permettre deux formes d'abonnement: par messages ou par "marques-pages dynamiques". Avec la "syndication" c'est le moyen le plus professionnel de gérer les flux d'articles selon l'actualité que l'on veut connaître.


      jeudi 3 décembre 2009

      Un défi sur le web : s'afficher tout en se protégeant

      S'afficher sur le web c'est s'y exposer, ou plutot exposer une projection numérique de soi
      • soit, classiquement, sur un "site personnel" que l'on peut organiser librement selon ses souhaits et selon sa maitrise des outils de développement de site web
      • soit, depuis l'invention du "réseautage social", sur un "espace personnel" de communication préorganisé en pages (ou "murs") pour y inscrire son "profil", ses "bavardages", des photos, des vidéos, ou des liens référençants des pages choisies ailleurs sur le web.
      Dans les deux cas l'affichage est public "par défaut" (c'est à dire si l'on n'en modifie les paramètres a priori). Pour en réserver l'accès, pour tout ou partie, à des internautes ou des listes d'internautes bien identifiés il faudra a posteriori définir des règles de "confidentialité", c'est à dire
      • soit, transformer son site en portail ne se laissant accéder, pour les parties confidentielles, que par des internautes qui devront s'authentifier
      • soit, utiliser les fonctions disponibles de construction de son "réseau social" personnel (invitation, connexion, refus, déconnexion) et n'associer les parties confidentielles qu'aux connexions de rang défini ou à des sous-listes
      C'est sur ce dernier point, des possibilités offertes de connexion et d'association, que les différentes plateformes de "réseautage social" diffèrent le plus.

      C'est donc ce que devront étudier préventivement les personnes soucieuses de "protection" soit d'elles-memes, soit d'un mineur à charge.

      Demeure une contradiction "à vivre": comment se faire une large liste de contacts, et ce faisant se faire une "réputation", et ne pas afficher tout à tout le monde? Beaucoup de ceux qui ont bien appris à le faire dans la vie "réelle" peinent à apprendre comment faire dans leur "vie numérique" ;-)

      lundi 2 février 2009

      L'édifiant portrait de Marc L, fruit de ses traces numériques

      Le Monde de l'Informatique - Edition du 16/01/2009 par Vincent Delfau

      C'est un exercice original et inquiétant auquel se sont livrés les journalistes du Tigre, un bimestriel présenté comme un « curieux magazine curieux ». L'idée : dresser le portrait d'un parfait inconnu à partir d'informations glanées sur le Web. Le sujet - ou plutôt la victime - de ce portait Google est Marc L, un architecte d'intérieur de29 ans habitant dans l'ouest de la France, utilisateur de réseaux sociaux et autres outils du web 2.0. Des instruments pratiques pour rester en contact avec ses amis mais néanmoins redoutables : en y éparpillant des morceaux de vie privée, les internautes s'exposent à être dépossédés de leur identité numérique. En témoigne ce portrait «violemment impudique » de Marc L, écrit « pour la bonne cause » avec une pointe de sarcasme : « après tout, c'est de ta faute, tu n'avais qu'à faire attention. »

      samedi 3 janvier 2009

      L2 - Identité et réputation sur le web: la question clé!

      Avant l'ère Internet, dans le monde des télécommunications d' il y a, disons, un demi-siècle, deux techniques se partageaient les fils et les ondes: d'une part le téléphone et le fax (qui venait de prendre la place du télégraphe) pour les communications privées de personnes à personnes (entre particuliers ou professionnels) , et d'autre part la radiodiffusion et la télévision (qui a inspiré à Mac Luhan sa prophétie du village planétaire en construction) pour les communications de groupes professionnels vers le public (informations et spectacles en tous genres).

      Cette distinction, bien que moins évidente, peut toujours être faite dans le monde de l'Internet où il y a bien: d'une part l'email, le "tchat" ou "instant messaging", le "téléphone sur ip", et d'autre part les grands sites de publication de contenu (textes, photos et videos) sur le web. Mais l'interactivité grandissante entre auteurs, producteurs, éditeurs et lecteurs de contenu recouvre de plus en plus le champ des communications interpersonnelles.

      Pourquoi ce préambule? Pour faire remarquer qu'il faudra toujours bien distinguer sur le web entre l'identification des personnes physiques (même si elles utilisent plusieurs email ou identifiants dans plusieurs rôles et différents profils d'affichage selon ce qu'elles veulent garder anonyme) et celle des "personnes morales" parfois groupes anonymes et sans moralité (!) mais, le plus souvent tout de même, sont des personnes ou des organisations soucieuses de leur "image" ou simplement de leur réputation.

      La règle d'usage sur le web sera donc logiquement une alternative:

      Un nom - identifiant un auteur de contenu - est
      • ou bien le masque qu'un quidam voudra garder pour préserver sa vie privée et/ou l'anonymat des traces que ses actions vont laisser sur le web,
      • ou bien un nom identique à un nom personnel ou collectif du monde réel, il sera alors l'objet de soins et de protections particulières pour éviter usurpations et détournements
      Toutes les applications classiques suivantes dépendent de leur capacité à résoudre cette alternative dans toutes les "confrontations" auxquelles la pratique de la navigation et de l'écriture sur le web les mènera:
      • utilisation de la "copie cachée" en messagerie
      • filtres anti-spam en messagerie
      • filtres de contôle parental en navigation web
      • modération des commentaires dans un blog
      • invitation réfléchie dans "ses contacts" en réseau social
      • etc...
      N.B. si vous avez un peu de temps je vous recommande la lecture des actes de la journée 2008 du CREIS intitulée Identité numérique et libertés individuelles à l'heure des réseaux sociaux et du Web 2.0

      mercredi 27 février 2008

      L1 - La révolution du Web: des contenus mémorisés...

      ... dans le monde entier et accessibles de partout!

      C'est cela l' "invention" du web - et de l' HyperText Transfert Protocol, le fameux http:// - de la fin des années 90.
      Auparavant le réseau internet - avec ses adresses IP pour tout protocole de communication - servait essentiellement aux transferts de fichiers (ftp://) et à la messagerie (smtp://) qui ne gardaient pas plus la mémoire des contenus communiqués que ne le font "la poste" et "les télécoms".
      La nouveauté c'était la mise à disposition, dans des serveurs http, de contenus - des textes - consultables à tout moment et de partout, avec des "navigateurs", et, en plus, se référant les aux autres - par des liens "hypertextes" - comme le font les bibliographies à la fin des textes classiques, mais désormais à partir de n'importe où dans l'hypertexte, comme je le fais dans ce petit article parsemé de mots ou phrases "cliquables"!

      Aujourd'hui c'est "tout naturellement" - avec la seule aide de votre navigateur (Mozilla Firefox ou Microsoft InternetExplorer ou un autre) et des logiciels de connexion à internet présents sur votre PC - que vous n'avez pour me lire que fait "get http://initiationweb2.blogspot.com/". Vous n'avez eu à connaître que trois mots: .com qui désigne un sous-domaine de noms dans l'internet (comme il existe aussi .org ou .fr ou .net et bien d'autres), blogspot qui est le nom d'un serveur dans ce sous domaine (vous n'avez même pas à savoir qui et où il est matériellement dans le monde!) et enfin initiationweb2 qui désigne uniquement mon blog dans ce serveur (mon "hébergeur").

      Le deuxième "miracle" ce sont les moteurs de recherche. On a pu concevoir des annuaires de site construits par des humains comme l'ODP, mais les robots se sont très tôt avérés plus rapides pour indexer les millions de sites et les milliards de pages du web.
      Aujourd'hui les moteurs de recherche intègrent intelligence artificielle et intelligence humaine et sont toujours les grands favoris - Google est certes en tête, mais essayez donc Exalead ou Kartoo - mais les services de type SVP n'ont pas abandonné la partie - essayez au moins une fois Yahoo! Q/R. Alors "à quels saints se vouer" ? Ne répondez surtout pas "à Dieu!" car Il n'existe pas sur internet, même si certains luttent férocement pour occuper cette place dans votre esprit!

      En fait, comme tous vos semblables, vous allez collectionner des pages ou des sites favoris et les marquer pour en garder la mémoire dans votre navigateur. Selon votre activité sur le web vous en aurez ainsi peut être moins de vingt ou des centaines.
      Dans ce dernier cas vous aurez grand soin de ne pas les perdre, même en changeant de PC. Comment faire? Soit vous allez dans le menu marque-pages (ou favoris) de votre navigateur - celui qui vous permet de les réorganiser - et vous allez jusqu'au sous-menu exporter qui vous offre différents formats de fichier à conserver. CSV et LDIF sont les seuls standards. Soit vous confiez vos marques-pages à un serveur. Foxmarks est, je crois, le plus populaire.

      La suite ne concerne que les "fanas internet" : vous pouvez vouloir non seulement conserver mais aussi faire connaître à d'autres internautes vos pages marquées, cela s'appelle le "social bookmarking". L'enjeu est d'importance: la notoriété des sites, ou pages du web, acquise par cette activité inspire plus de confiance aux humains que celle - le "ranking" - calculée par les robots. Ainsi sont nés des services ouverts à tous comme del.icio.us ou blogmarks.
      Enfin si vous êtes, ou vous vous sentez, un "pro" (un "webographiste" c'est à dire un bibliographe du web) vous ne partagerez pas seulement vos références mais vos annotations dans de véritables fiches de lecture que vous rangerez peut être dans un blog. Un outil remarquable pour le faire facilement est ScribeFire.
      N.B. les quatre derniers outils cités ci-dessus sont des extensions optionnelles du navigateur Firefox.

      vendredi 15 février 2008

      Il faut savoir dire "Non! merci"... surtout à Microsoft

      Hier j'ai reçu d'un ami, en dépôt pour diagnostic/réparation, un SonyVaio\Vista et un AsusEeePC\Linux. Le second ne m'a donné que du bonheur (avec un grand écran extérieur il est vrai), le premier que du désespoir. J'ai dû entreprendre sa reconfiguration complète et laborieuse, tout en écoutant la radio qui - coïncidence! - était branchée sur FranceInter/ServicePublic dont le sujet du jour était "Peut-on se passer de Microsoft?". Vista basta! (66% d'utilisateurs mécontents). Réécoutez cette émission d'urgence! Ma réponse est définitive: il FAUT apprendre le plus vite possible et le plus possible à s'en passer! Et je remercie Asus de sa tentative pour offrir un PC vraiment léger (triplement "easy").

      S'il ne vous fallait qu'UNE bonne raison de refuser Vista, sachez que son système de gestion de la sécurité hypersophistiqué fera que très vite, après quelques malentendus et maladresses, vous ne serez plus le maître chez vous! un PC doit rester un PC et non un serveur multi-utilisateurs avec contrôles sophistiqués du partage. Quelques règles simples devraient suffire! Et la cohabitation des logiciels Microsoft et non Microsoft devrait être moins conflictuelle!

      Allez! qu'on nous rende nos "vieilles 2CV" c'est à dire des PC vraiment simples à mettre sur n'importe quelle route et à démonter/remonter! Sans doute cela n'existera-t-il bientôt plus que grâce à Linux et aux équipementiers encore bons "assembleurs".